Le mode de vie des geishas

 
 

Les geishas vivent dans des quartiers réservés, nommés hanamachi (花街), ce qui signifie "ville fleur". Les hanamachi les plus célèbres de Kyoto sont Gion (祇園) et Ponto-chô (先斗町).
 
Elles sont toujours rattachées à une maison de geisha, une okiya (置屋), même si elles n'y vivent pas. Les okiya sont des maisons de femmes où très peu d'hommes sont autorisés à entrer. La structure d'une okiya s'apparente à une structure familiale, où la patronne est appelée okâsan, "mère", et où les geishas plus âgées sont considérées comme les grandes sœurs des jeunes.


 
Une okiya se transmet par succession. L'une des geishas de la maison est désignée comme l'"héritière" (atotori) : il peut s'agir soit d'une fille naturelle de l'okâsan, soit d'une geisha talentueuse adoptée par la maison. En tant qu'héritière, ses gains se confondent avec ceux de son okiya, et elle est censée devenir la prochaine okâsan .

Une okiya

 

Les geishas, de nos jours, ont le choix entre deux modes de vie : soit elles vivent dans une okiya, qui leur fournit un logement et des kimonos mais perçoit une partie de leurs gains en échange, soit elles sont indépendantes (jimae) : elles vivent alors dans leur propre logement, et doivent financer elles-mêmes leurs vêtements et leur équipement, mais elles conservent la quasi-totalité de leurs gains. Elles restent cependant rattachées à l'okiya, qui leur sert d'"agence de rendez-vous" et qui perçoit une petite commission en échange.


Qu'elles soient indépendantes ou non, la vie des geishas est partagée avec tout le hanamachi : à chaque occasion importante (début et fin de l'apprentissage, mizuage etc.), une geisha fait le tour de son hanamachi et annonce la nouvelle aux patrons des maisons de thé en leur offrant de la nourriture ou des cadeaux. Généralement, une cérémonie a également lieu dans la maison de thé habituelle de la geisha.

 

Les geishas forment souvent de véritables "lignées". En effet, chaque jeune fille désirant devenir geisha doit pour cela se trouver une "grande sœur" (oneesan), elle-même geisha et plus âgée qu'elle, qui lui enseigne le métier, l'emmène à ses rendez-vous, et touche en contrepartie un pourcentage des gains de sa "petite sœur" durant l'apprentissage. La "grande sœur" et la "petite sœur" se lient lors d'une cérémonie appelée san san ku do, au cours de laquelle elles boivent trois gorgées dans trois coupes de sake. Cette cérémonie est également un moment clé du mariage traditionnel japonais, elle symbolise la création d'un lien  entre deux personnes. La "petite sœur" se choisit à ce moment un nom de geisha, sur les conseils de son oneesan. Elle prend généralement un nom dont la racine est la même que celui de son oneesan : ainsi, la petite sœur d'une geisha nommée Ichiume pourra prendre le nom d'Ichigiku.

 

 

Source Wikipédia, et diverses recherches sur le net.
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Le fond de page est entièrement de ma création

 
 


04/03/2012
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