Le kimono

 
 

     

Le vêtement des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos, surnommé obebe dans le dialecte de Kyoto. Les couleurs du kimono se choisissent selon la saison, mais aussi selon l'âge de la porteuse : les jeunes femmes portent des couleurs vives tandis que les geishas de plus de trente ans choisissent des couleurs plus discrètes.

 


 

Les kimonos enveloppés dans des papiers de soie sont rangés dans un petit local. Dans ce local se trouvent des étagères sur lesquelles des boîtes en laque rouge sont empilées le long du mur jusqu'au plafond, formant 2 remparts entre lesquels on peut à peine passer. A chaque extrémité du local, il y a des bouches d'aération avec des lattes très fines. Sur chaque boîte des idéogrammes indiquent à qui appartient le kimono. Les Geishas redoutent les incendies en raison de la valeur de certains kimonos. Ainsi, les kimonos les plus précieux sont stockés dans un coffre, à la banque.

Il est rare qu'une geisha prête les kimonos de sa collection personnelle. 

Citons au passage le célèbre créateur de kimonos de l'époque : Arashino. Le plus cher des kimonos coûtait largement plus que le revenu annuel d'un paysan.

 


Le kimono est plus ou moins épais selon la saison : le kimono d'été, ro, est en simple gaze de soie ; le kimono d'automne ou hitoe est en soie non doublée. Enfin, le kimono d'hiver, awase, est doublé de crêpe.

 

 

 

Le kimono est noué dans le dos par une large ceinture de soie, nommée obi (帯 ou おび).

Cet obi se noue différemment selon l'âge de la geisha : les femmes mûres le portent en « nœud de tambour » (taiko), mais les maiko le portent « en traîne » (だらり帯, darari obi), avec un nœud qui remonte jusqu'aux omoplates, le bout de l'obi traînant presque par terre. Un tel nœud nécessite un obi de plusieurs mètres de long. Ce nœud dans le dos distingue les geishas des oiran et autres prostituées, qui nouaient leur obi sur le devant pour pouvoir l'enlever et le remettre plusieurs fois au cours d'une soirée.

 

 

Enfiler un kimono et nouer un obi est une opération complexe, d'autant plus que, les kimonos étant tous de la même longueur quelle que soit la taille de la porteuse, il est généralement nécessaire de replier le tissu du kimono sous l'obi, sauf pour une geisha très grande. C'est pourquoi les geishas font souvent appel aux services d'un « habilleur » professionnel.

 


 

Les jeunes filles geishas s'habillent de façon plus sophistiquée que les femmes geishas : des couleurs plus vives, des tissus plus voyants, un obi plus long. Une femme mûre portera son obi noué dans le dos " en noeud de tambour " (en forme de boîte), que l'on réalise avec une petite longueur de tissu. Une fille de moins de vingt ans, portera un obi spectaculaire et une apprentie geisha un obi en forme de traîne ou " darari boi ", noué au niveau des omoplates et dont les extrémités traînent presque par terre.

Les kimonos sont fabriqués et peints à la main, ce qui les rend très chers : entre 5000 et 6000 euros pour un bon kimono.


 


En-dehors des kimonos « ordinaires », les geishas portent pour les cérémonies importantes un kimono appartenant à leur okiya, de type kurotomesode, noir avec cinq kamon (blasons) de l'okiya.
 
En guise de sous-vêtements, les geishas portent un koshimaki ou "couvre-hanches", une simple bande de tissu fin enroulée autour des hanches, puis une combinaison. Cette combinaison doit être en harmonie avec les couleurs du kimono, car elle apparaît en deux endroits : au niveau des chevilles quand la geisha relève son kimono pour marcher, et au niveau du col. Ce col est traditionnellement cousu chaque matin à la combinaison choisie par la geisha, puis décousu le soir pour être lavé. Il est rouge — couleur associée à l'enfance — pour les maiko, et blanc pour les geishas confirmées.

 

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La geisha chausse des  "okobo ".

 

Les okobo sont des chaussures en bois, pointues, assez hautes, avec des lanières laquées.


La geisha porte également des chaussettes blanches appelées " tabi ". Ces chaussettes se boutonnent sur le côté de la cheville pour en épouser parfaitement la forme.

 
 

Source Wikipédia, et diverses recherches sur le net.
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Le fond de page est entièrement de ma création

 
 


27/02/2012
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